A propos des posidonies, j'en rajoute une petite couche, car le sujet m'a interpellé.
Sur ces plages où on ne les trouve plus en été, je serais surpris qu'elles disparaissent toutes seules. En effet, je connais sur la côte pas mal de plages sauvages où les posidonies s'entassent et ne sont jamais enlevées ; et bien, sur ces plages, elles y restent, formant des banquettes stratifiées et de plus en plus dures avec le temps. Même les tempêtes ne suffisent pas à les enlever. Ces banquettes parfois sont presque aussi dures que des rochers. Je donnerais comme exemple la plage des Canoubiers près de Saint-Tropez (première pièce jointe), et quelques petites criques entre La Londe et Brégançon, notamment vers Léoube (voir en pièces jointes, la petite plage de la pointe du Pellegrin, en 2009 puis en 2015).
Et de plus, même si les feuilles de posidonies étaient emportées par le vent (ce qui ne pourrait pas se faire en totalité), il resterait en grande quantité les pelotes de fibres de posidonies (ægagropiles), qui elles ne pourraient pas être emportées du fait de leur forme et de leur densité (quatrième pièce jointe).