Comme le montrent ces propos de Monsieur Gilles Carnet, Conseiller général d'Arinthod (petite ville à proximité)
qu'il s'agisse des risques d'attentat ou des risques sismiques, personne ne peut avoir de certitudes dans cette affaire:
"« Organiser un exercice n’est pas simple »
Il y a deux ans, vous vous êtes émus que le plan Vigipirate interdise de visiter le barrage de Vouglans alors que celui-ci est un site dit à risques
Je ne crains pas beaucoup le risque d’attentats. Il faudrait des kilos d’explosifs et pouvoir les acheminer dans le barrage à un endroit bien précis. Je ne pense pas que cela soit possible. Cela dit, il me paraît par contre assez peu difficile de mettre des explosifs en amont ou aval avec un scaphandrier. Qu’on empêche de visiter l’usine électrique, je suis d’accord, mais pas pour le barrage.
Le plus grand danger semble être le tremblement de terre ?
En cas de rupture du barrage, un plan d’évacuation très précis a été établi. Il rassemble les indications et des signalisations pour que la population puisse se rendre le plus rapidement sur les hauteurs qui seraient hors de portée de l’eau. Dans le schéma départemental d’analyse des risques, le risque a été bien ciblé.
Il semble que la population ne soit pas très bien informée et qu’il y a bien longtemps qu’il n’y ait pas eu d’exercice...
Tous les maires du secteur connaissent le plan d’évacuation. J’en ignore la teneur précise puisque ma commune, Genod, n’est pas concernée. Il y a eu des exercices, c’est sûr, mais il y a déjà quelques années. Des réunions d’information ont également été tenues dans les villages en direction de la population. Organiser un exercice n’est pas simple, ni facile. Il nécessiterait une grande implication des populations. Il comporte aussi des risques d’accident importants.
L’hypothèse de catastrophe la plus vraisemblable est le gros tremblement de terre. Mais le barrage est sous surveillance et un appareillage important enregistre les moindres secousses sismiques et ses éventuelles répercutions sur la voûte de l’infrastructure. Si cela devait arriver le barrage ne céderait pas d’un seul coup, il pourrait y avoir seulement une brèche. (...)"
Source:
http://www.voixdujura.fr/__articles/fiche.asp?idModele=5703&page=246&fiches=10