J'exhume ce vieux post car même si se déplacer en kayak est l'éloge d'une certaine forme de lenteur, il est important et même fondamental de connaître la vitesse que l'on peut maintenir sur une certaine durée afin de pouvoir bien planifier sa randonnée/balade.Surestimer sa vitesse moyenne peut conduire à minimiser le temps nécessaire pour la randonnée et à se mettre en situation délicate, genre retour sous stress à la nuit tombante ou à être encore à l'eau à l'arrivée d'un orage pourtant annoncé.Disons pour le moment que paradoxalement pour des balades courtes où j'utilise mon petit RTM Makao, j'arrive à tenir du 5 km/h sur 2 heures.Potentiellement, je devrais pouvoir aller plus vite avec mon RTM Tempo, mais dans les faits il en va différemment comme je fais des balades plus grandes avec le Tempo. Ainsi dernièrement sur le lac de Thoune, j'ai mis 5 heures pour faire 20 km, sans vent contraire ou favorable et sur un lac calme. Bon en déduisant environ 1 heure de pause pour faire 3 petits arrêts avec sortie partielle du kayak et manger un sandwich, cela fait plutôt 4 heures pour 20 km, mais en pagayant sans se mettre du tout dans le rouge et en s'arrêtant régulièrement pour faire des photos. On serait donc là aussi à 5 km/h mais comme vitesse de croisière sur une durée bien plus longue. Ma moyenne était logiquement encore plus faible lors de ma dernière randonnée de 31 km sur le lac de Brienz, où j'ai mis 9 heures pour faire cette distance avec 5 petites pauses avec le kayak tiré sur la grève. Même si l'on déduisait 1h30 pour mes pauses, cela ne fait qu'une moyenne de 4.1 km/h, mais il fallait là tenir la distance, admirer le paysage, prendre les photos et de plus les 8 derniers km furent contre un vent et des vagues contraires. Je dirais donc qu'avec le Tempo ma vitesse moyenne sur 2 heures avec un lac calme et sans vent contraire doit attendre 6 à 7 km/h, mais que la moyenne va tomber à 5 voire même 4 km/h si la randonnée dépasse une vingtaine de km.A part cela cela reste même ainsi de la promenade tranquille, j'avançais à peu de chose près à la vitesse des marcheurs alors que les cyclistes, quand la route longeait le bord du lac, me laissaient évidemment sur place, même papy Museau et la tante Ursule (d'autant plus qu'il y a de plus en plus de vélos électriques).