Comment élargir / approfondir son périmètre de navigation?

Démarré par ours, 16 Septembre 2017, 23:22:29

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ours

Je ne sais pas trop comment formuler cette question, mais il me semble que tous ceux qui ont une pratique régulière du kayak doivent tôt ou tard la rencontrer.

Chacun d'entre nous navigue dans un certain périmètre plus ou moins large autour de son domicile. Pour des sorties exceptionnelles, on va parfois chercher plus loin, mais en règle générale on se donne une zone relativement délimitée. Pour moi c'est, disons grosso modo une heure de voiture, au delà ça commence à faire loin pour une balade à la journée. Evidemment, c'est modulable selon le type de pratique, la fréquence, la zone géographique, etc...

Bref. La question que je voudrais poser est celle-ci: au bout de quelques années de pratique, vous commencez à vous lasser des endroits où vous naviguez habituellement, dans ce périmètre défini, et vous cherchez de nouvelles possibilités sans pour autant parcourir plus de kilomètres, comment procédez vous?

Autrement dit: comment mieux connaître les possibilités de navigations de la région où on vit? Comment savoir si tel ou tel petit cours d'eau est praticable ou non?  :voyons: (le site  http://www.rivieres.info/rep/7.htm est excellent mais n'est pas suffisant dans le détail)

Je pose cette question de façon générale car je me la pose pour moi même dans ma région (Ain) http://www.forum-kayak.fr/index.php/topic,11136.0.html
Site artistique personnel https://jeanyvesamir.fr/

Pacificateur

#1
Il y a maintenant un peu moins de 10 ans, j'ai été confronté à cela: un sentiment de lassitude naissant. du évidemment à la meme zone de nav !.. depuis 1993.
J'ai commencé par inversé mes lieux de départs et d'arrivées, histoire d'avoir le vent de face longtemps, pour comprendre et apprendre, si un jour...je me fais surprendre.
déja vécu, mais surtout subi !
A la meme période, j'ai utilisé nos deux Forums Nationaux, pour élargir mes connaissances... pauvres en rencontre sur l'eau et en bonne compréhension de pratique et matériels différents.
Et forcement donc, de voir le littoral des autres, pas si loin, me faire envi !
Tout comme toi, pas plus d'une heure de route, pour une sortie à la journée dans le 11, voir le 34; et pourtant, j'ai des invitations dans le 09 et 31, d'éric31 et Scott, pour de l'eau "blanche" comme l'ont dit.
C'est bien la lassitude qui m'a fait évolué + le raz le bol de l'attitude des touristes à la pleine saison.
Du coup, les rencontres se faisant, les discussions allant bon train sur l'eau; il y a des invitations et des sorties à mettre en place. mais je ne perds pas de vue que je suis tributaires d'autres choses: je me bloque souvent (le dos+ crampes+ poumons moyens) et du coup je suis moins ambitieux, qu'à une époque, ou j'avais un kayak moins rapide et mes sorties étaient plus longue, car les bras étaient la...

L'an dernier, j'ai fais quelques sorties sur les cours d'eaux de mon département, avec juste 2/3 lectures sur la toile et hop, j'y vais à l' improviste.
Déçu par deux fois à cause du niveau de l'eau... je le savais, mais je devais le faire, histoire de voir jusqu'ou je pouvais finir ma sortie, avant de tirer le kayak par le boot.
Une autre "Le tech", que je reprendrai un jour de bien plus haut, mais pas seul.
Bouzigues/ Sète, Peyriac de mer, le canal du midi, si possible avec quelques potes, au final, jamais les meme personnes ou rarement. concours de circonstance.

Depuis 5ans, je lorgne du coté du littoral de la Costa Brava pour faire 2 sorties au moins... au dessus et en dessous de Sant Felui de Guixols.
S'il est question d'aller plus loin, je ferai comme pour l' Ardèche: ma femme m'accompagne, mais pas sur l'eau... donc une journée de location et plus besoin d'un cross-over inutile, mais surtout inutilisé, le Tarn l'an prochain. en plus c'est pas si loin que ça !
Je "père sévère" et fini par embarqué le chien qui ni tient point... autre type de navigation !  :W :good: :lol:

Quand je regarde, mes quelques copains de nav, eux n'ont pas trop envie de s'éloignés, car certains commencent depuis peu, et moi je sature parfois sur ma cote Vermeille.
mais que pourtant j'aime de plus en plus, grace à un intérét culturel que je me dois d'avoir sur les communes du littoral traversées. alors j'y reviens en mode piétons pour y visité le bourg, avec ou sans bougainvilliers selon la saison.

Dernier jour de cette fin de semaine "des journées du patrimoine", je sais que l'Ours est déja venu dans la région est à du faire le forcing face à une Tramontane violente à la plage des Bernardins.  :coucou:
Car, mine de rien, l'an dernier c'est lors de ce week-end culturel que j'ai vu le canal de la Robine, que je guette du coin de l'oeil et découvert l'un des deux pont habités de France à Narbonne.
Kayak: Fibre: RiuMar Xatrac/ Polyéthylène: RoToMod Tempo pèche/ Gonflable: Sévylor River K2. Depuis,1993: 28 kayaks et idem en pagaies.
Pagaie: G-Power Twister (slalom)/ Braca Typhoon 60 (rando)/ Double Dutch (rando)/ Bois: GreyOwl Tempest/ Trad fait main, red cédar.

ours

Merci pour ta réponse détaillée, Pacificateur!  :good:
Je reviens sur quelques points.

Citation de: Pacificateur le 17 Septembre  2017, 11:32:18
Il y a maintenant un peu moins de 10 ans, j'ai été confronté à cela: un sentiment de lassitude naissant. du évidemment à la meme zone de nav !.. depuis 1993.
J'ai moins d'ancienneté que toi dans la pratique du kayak, mais tu confirmes que cette question du renouvellement des parcours de navigation existe bel et bien. Elle ne se pose pas exactement de la même façon selon la zone géographique, selon qu'on est marin d'eau douce ou marin d'eau salée, mais quand même...
On voit beaucoup de nouveaux qui débarquent sur le forum en demandant des conseils sur le matériel - quel kayak faut-il choisir, etc - je me dis de plus en plus que la question première qui devrait être posée c'est : as-tu une idée précise de ton espace de navigation? As-tu examiné les possibilités dont tu disposes autour de chez toi? (et pas seulement pour des raisons de pratique mer/lac/rivière)

Citation
L'an dernier, j'ai fais quelques sorties sur les cours d'eaux de mon département, avec juste 2/3 lectures sur la toile et hop, j'y vais à l' improviste.
Déçu par deux fois à cause du niveau de l'eau... je le savais, mais je devais le faire, histoire de voir jusqu'ou je pouvais finir ma sortie, avant de tirer le kayak par le boot.
Et encore, c'est déjà pas mal si tu trouves "2/3 lectures sur la toile et hop", mais quand tu ne trouves rien, tu te lances à l'aventure et ça se termine souvent en petites galères. Oh rien de grave, simplement ce que j'appelle "merdouiller". Tu as raté ta petite sortie, quoi, en voulant essayer un nouveau parcours.

Citation
Quand je regarde, mes quelques copains de nav, eux n'ont pas trop envie de s'éloignés, car certains commencent depuis peu, et moi je sature parfois sur ma cote Vermeille.
mais que pourtant j'aime de plus en plus, grace à un intérét culturel que je me dois d'avoir sur les communes du littoral traversées.
D'accord avec cette idée que l'intérêt culturel est une façon de renouveler le regard sur les endroits que l'on visite souvent dans nos balades. Je crois qu'on ne le fait jamais assez...

Citation
Dernier jour de cette fin de semaine "des journées du patrimoine", je sais que l'Ours est déja venu dans la région est à du faire le forcing face à une Tramontane violente à la plage des Bernardins.  :coucou:
Ah oui! Tu te souviens de ma petite mésaventure...  :coucou:
Site artistique personnel https://jeanyvesamir.fr/

sylv1

#3
Non, vous n'êtes pas seuls, les gars, et même avec moins d'ancienneté.
Et selon la région, on n'a pas la diversité des types de bassins.
Par exemple Pacificateur, tu as mer, rivières, étangs et canaux.


Chez nous, il y a finalement plein de petites rivières, des fleuves et des canaux.
Bien!
Mais fleuves et canaux m'attirent peu.
Reste les rivières et là, on a celles qui sont régulièrement naviguées et les autres.


Pour ces dernières, on a le même problème que vous. Pas toujours d'eau, pas entretenues, pas aménagées, du coup, il faut repérer avant et avoir du temps .
Repérer à une heure de route n'est pas évident. Et le risque de transformer la balade tant attendue en merdouillage est réel.
On l'a vécu ce week-end par manque de préparation et manque de temps.


Moralité et apprentissage du week-end ( ou confirmation....)
Se fixer un horaire de départ à la fois ambitieux et réaliste pour tout le monde, et ne pas se fixer de contraintes pour le retour.


Enfin, il est plus facile de s'aventurer à plusieurs que seul. Deux, c'est déjà plusieurs.


Il faut juste partager cette vision de découvreur.
Tout le monde ne partage pas et/ ou n'ose pas.
Là dessus, on est deux à partager ça. Reste le temps qui est parfois limitant ( vies de familles, autres loisirs, activités diverses....)

beachbum

La version courte:
il faut simplement y aller et voir ce que ça donne. Ce n'est pas compliqué avec un peu de cervelle et quelques copains

La version longue:


  • la pratique de kayak est un sport d'équipe. A part du tour sur les canaux devant ma maison (oui, je suis gâté) je n'ai jamais pagayé seul - et je n'envisage pas de le faire dans le futur. Il y a toujours une possibilité de trouver d'autres pratiquants, on est dont toujours à plusieurs, si les choses deviennent difficiles. Premier point: trouve-toi des copains pour naviguer ensemble

  • pagayer est un sport mécanique. A part les quelques heureux qui embarquent et débarquent devant leur maison, il faut tout le temps rouler et organiser les navettes. C'est à dire rouler avec deux voitures ou connaitre connections SNCF/bus (voir taxi) entre embarquement et débarquement.

  • une certaine compréhension de la météo et de la mer aide énormément. Le grand problème du kayak: tout le monde pense qu'il peut le faire. La voile semble "compliqué" vis à vis du kayak. C'est faux sur plusieurs niveaux: Quand on apprend la voile, on apprend dès le début beaucoup de théorie (vent, courants, vagues) - choses qui aident parfaitement à la navigation en kayak aussi, mais peu de kayakistes débutants veulent perdre leur temps avec ça. Une solide connaissance - au minimum compréhension - de la météo et des marées facilite la navigation.

  • la préparation est assez importante: si ma pagaie casse sur le canal devant ma maison, je sors le bateau et j'attend sur la berge; mon épouse ou un copain vient me chercher et je perds 30 minutes et X Euro pour me commander une autre pagaie. Si ma pagaie casse pendant mes vacances sur un lac, je perd plusieurs jours de pratique pendant la grande période de l'année (le prochain magasins spécialisé ne se trouve pas toujours dans le même département - voir la même région). Et si ma pagaie casse sur la mer, deux km devant la côte, je peux perdre ma vie. Avant d'aller "voir ailleurs", il faut vérifier l'équipement.


Tout ça pour dire: il est BEAUCOUP plus facile de s'améliorer en club que tout seul. On découvre des différents lieux ensemble, on apprend les règles et dangers, on s'habitue comment préparer une sortie et au bout de trois, quatre tours on sait comment faire avec ses copains.

information is not knowledge!

M16


Voilà comment je pratique pour des cours d'eau qui ne sont pas référencés dans les guides et sites internet


La première chose est de savoir s'il n'y a pas d'interdiction donc chercher s'il existe un arrêté ou autre empêchant ou limitant la navigation. (Ceci dit, c'est toujours bon de vérifier même si des topos existent. Pour exemple, je suis tombé par hasard sur un arrêté qui stipule que toute navigation sur le Doron de Champagny est interdite. Hors ce cours d'eau fait partie des rivières listées sur le site de la FFCK, de EVO ainsi que de riviere.info, rivière que j'ai parcourue avec de nombreuses personnes à plusieurs reprises)


Si je ne trouve rien pour des rivières faciles je me lance seul ou en couple à la découverte de la rivière. En général pour ce genre de plan découverte je prends un KG qui me permet de m'extraire très rapidement du bateau en cas de problème (barrage, bouchon d'arbre, rivière qui finit dans une conduite etc...). En plus le kg peut me permettre de prendre les transports en commun et éventuellement de faire une navette vélo. (cela dit je fais souvent des navettes vélo même avec un rigide, qui dans ce cas, je cadenasse dans un coin isolé)


Dans le cas de rivières plus engagée j'y vais au moins avec une autre personne souvent il faut prévoir du matériel au moins une corde pour tirer un rappel etc.. Et là on descend à vue avec autant de reconnaissance qu'il est nécessaire. Pour le coup je n'en ai pas fait beaucoup la grande majorité sont déjà dans les guides mais je citerai la partie du  Chéran entre le pont de Bange et Cusy avec la gorge du pont de l'Abime, la très haute Leysse, la Sallanches.


Donc pour les rivières vers lesquels tu sembles t'intéresser le plus simple est d'y aller soit directement en kayak soit faire un repérage, à vélo c'est pas mal.
On peut aussi s'adresser aux pécheurs, pas toujours conciliants mais cela arrive qu'on puisse avoir des infos. Leurs sites sont riches d'information.


De toutes façons avec ou sans topo quand on se lance sur une rivière que l'on a jamais parcourue on va au devant des surprises. Un point très important avant de se lancer seul est d'arriver à déterminer le degré d'isolement, si tu t'embarques dans une gorge ou la seule sortie se fait par le cours d'eau tu dois pouvoir t'assurer que tu es capable de sortir de la gorge.


Une chose que je fais quand je vais sur un ruisseau du coin, je le repère quand il n'y a pas d'eau, je vais faire une ballade dans le lit, l'été, histoire de me rendre compte s'il y a des pièges. Ce genre de reconnaissance est peu, voir jamais, effectuée par les kayakistes.
Hors je me souviens de topos du Nom, petite rivière qui descend du col des Aravis-La Clusaz jusqu'à Thônes. Le dernier seuil artificiel au bas de la cote de la vacherie est donné dans tous les topos comme sans danger. Hors le fond de ce seuil est pavé, les pavés sont maintenus par des barres de ferrailles dont de nombreuses se sont redressées, un véritable piège à cons en cas de dessalage, l'état de ce fond n'est visible que par très basses eaux.Je pourrai aussi citer la partie basse du Fier en dessous des gorges jusqu'à Hauteville ou un tablier de pont a été lâchement envoyé au fond faisant ressortir du béton des barres de ferrailles prêtes à empaler le kayakiste qui voudra bien s'y frotter, danger qui n'apparait pas non plus dans les topos.


Par contre (ceci pourrait être l'occasion d'un autre sujet) aucun site  de kayak ne rassemble à ce jour les topos des rivières de classe I; II . A par de rares exceptions les rivières listées sont principalement des rivières sportives ou des tronçons sportifs. Lorsque les tronçons en classe I ou II sont mentionnés les topos sont absents. Et là il y a un réel vide que ceux qui parcourent ces rivières, de classe I ; II, devraient combler.   


ours

Vos réactions sont très intéressantes, merci  :good:

On va tirer quelques fils pour commencer et y revenir petit à petit

Citation de: sylv1 le 17 Septembre  2017, 21:16:15
Non, vous n'êtes pas seuls, les gars, et même avec moins d'ancienneté.
Et selon la région, on n'a pas la diversité des types de bassins.
Par exemple Pacificateur, tu as mer, rivières, étangs et canaux.

Chez nous, il y a finalement plein de petites rivières, des fleuves et des canaux.
Bien!
Mais fleuves et canaux m'attirent peu.
Reste les rivières et là, on a celles qui sont régulièrement naviguées et les autres.

Pour ces dernières, on a le même problème que vous. Pas toujours d'eau, pas entretenues, pas aménagées, du coup, il faut repérer avant et avoir du temps .
Repérer à une heure de route n'est pas évident. Et le risque de transformer la balade tant attendue en merdouillage est réel.

C'est exactement le problème que je pose. Dans un premier temps, chacun dans sa région, nous allons tous vers les spots les plus évidents - les lacs, les grands cours d'eau... - mais dès qu'on cherche à diversifier nos espaces de navigation, on se trouve confrontés à des zones non défrichées, où on ne sait guère ce qui nous attend.

CitationBeachbum : Tout ça pour dire: il est BEAUCOUP plus facile de s'améliorer en club que tout seul.
La réponse de Beachbum est plus orientée sur la mer, mais il insiste sur la pratique collective du kayak. Moi, je suis plutôt du genre solitaire, mais j'ai capté son conseil : illico j'ai contacté le club kayak de Bourg, plutôt orienté "eaux vives", pour demander s'ils connaissaient les petites rivières du coin qui m'intéressent. J'ai reçu rapidement une réponse sympa d'un responsable du club, mais il me dit que non, à part la Reyssouze (et encore quelques tronçons), il ne connait pas ces petites rivières. Nous allons poursuivre cette conversation, je garde l'idée d'une exploration à faire à plusieurs, mais ce n'est pas gagné! Car ces petites rivières calmes, toutes en méandres, n'intéressent a priori pas grand monde!

Quant à M16, ta réponse est pleine d'enseignements sur tes méthodes d'investigations des nouveaux lieux. Je vais la méditer.
Pour l'instant, juste ceci:
CitationM16 : Par contre (ceci pourrait être l'occasion d'un autre sujet) aucun site  de kayak ne rassemble à ce jour les topos des rivières de classe I; II . A par de rares exceptions les rivières listées sont principalement des rivières sportives ou des tronçons sportifs. Lorsque les tronçons en classe I ou II sont mentionnés les topos sont absents. Et là il y a un réel vide que ceux qui parcourent ces rivières, de classe I ; II, devraient combler.

Et oui! Nous avons plein de petites rivières classe I/II un peu partout en France, on l'on pourrait naviguer aisément, mais qui ne sont guère repérées.... Vaste programme en perspective!  :D
Site artistique personnel https://jeanyvesamir.fr/

beachbum

Citation de: ours le 19 Septembre  2017, 19:31:43
illico j'ai contacté le club kayak de Bourg, plutôt orienté "eaux vives"

Bonne décision. J'ai fait EV pendant une éternité (et mon épouse m'a demandé longtemps de l'arrêter). L'EV (discipline roi du kayak) aide plus pour la mer que la mer aide pour EV. J'étais longtemps membre au club de St. Laurent Blangy jusqu'au moment ou notre groupe a quitté le club pour former le RCKL http://rckl.free.fr

information is not knowledge!

gergy

Une autre piste qui rejoint la reconnaissance pédestre: la remontée de rivières. Résout le problème de logistique, bien adaptée à la classe I/II, permet une reconnaissance sans danger des obstacles par l'aval. Souvent assez physique (je tire un gonflable de 20kg + sac de bivouac de 10kg), mais on peut aussi prendre son temps ...  :D
KG: ZPro Flash 200 / BIC Kalyma

sylv1

#9
Effectivement, on essaie de donner des précisions autant que possible, y compris sur les cours d'eau plus calmes.
Certains ici ont participé grandement, merci à eux.


Ours, comme toi, je suis un peu solitaire, ou alors adepte des petits groupes.
J'ai la chance d'avoir trouvé ici même un compagnon de navigation avec qui je partage la même vision.


Au final, on aimerait des rivières plus sportives, mais il y a un côté rigolo à naviguer des rivières plus "aventure".


Quand aux repérages, comme M16, j'aime bien suivre le cours d'eau en vélo ( qui me sert parfois de navette aussi). On commence à se projeter en navigation, il y a un côté pluridisciplinaire, c'est plus rapide qu'à pied tout en gardant une bonne vision des lieux.
J'aime l'idée aussi de marcher dans le cours d'eau pour repérer, ce que je ne fais jamais. Mais il doit aussi falloir faire attention à l'écosystème pour les petits cours d'eau. Pour les plus gros, pas facile de marcher dans la vase, ou si c'est plus profond.


Où ça se complique, c'est quand tu pars plus loin. Et là, resurgi le point que j'abordais. Difficile de consacrer une balade à une heure de route, dédiée à des repérages uniquement.
C'est pourtant la bonne pratique, mais c'est contraignant, à mes yeux.


Les vues satellites ne sont pas toujours suffisantes.


Côté matériel, je partage le goût du gonflable pour son côté pratique. Je n'ai d'ailleurs pas de rigide. C'est donc  plus facile pour être d'accord  :dents:
La question du week-end a été : " et pourquoi ne pas prendre mon Sevylor qui craint moins pour ne pas endommager celui que je préfère".
Ça enlèverait le frein de la crainte pour le matos.
Enfin, je me dis qu'il serait bon de prendre une cisaille pour les branches, ou une hache.
Je la prend (la hache) quand on part avec bivouac prévu pour le bois du feu. Pas pour les sorties à la journée. Une piste...
Côté corde, j'en ai une à posté sur les deux kg. Impératif. (Sécurité, Cordelle, amarrage...)


Voilà mes leçons du soir.
Je serai au top pour la prochaine !

Romarin 06

Bonjour,

CitationPas pour les sorties à la journée. Une piste...

Une alternative redoutable à la hachette...
Sans aucun danger et peu encombrante une fois la lame rentrée dans le manche.

Le mieux est l'ennemi du bien, mais c'est bien d'essayer de faire mieux...

sylv1

Personnellement j'ai une espèce de combiné pelle, scie et hache, qu'un couple d'Allemand m'avait offert quand j'étais gamin.
Un peu comme ça:
https://fr.aliexpress.com/item/Wholesale-Military-Type-Steel-Survival-Shovel-Axe-Saw-Knife-Combined-Camp-Tool-Kit-with-Camouflage-Pouch/32349846166.html
C'est assez efficace et ça prend peu de place.

Lserbat


Citation de: M16 le 18 Septembre  2017, 23:53:35Par contre (ceci pourrait être l'occasion d'un autre sujet) aucun site  de kayak ne rassemble à ce jour les topos des rivières de classe I; II . A par de rares exceptions les rivières listées sont principalement des rivières sportives ou des tronçons sportifs. Lorsque les tronçons en classe I ou II sont mentionnés les topos sont absents. Et là il y a un réel vide que ceux qui parcourent ces rivières, de classe I ; II, devraient combler.   


C'est une très bonne idée de développer les topos pour toutes les navigations. Pour être opérationnel, est-ce que le plus simple ne serait pas de contribuer à la plateforme de topos d'EVO en l'enrichissant de nouvelles rivières et de nouveaux tronçons ?
En y regardant de plus près il y a bien quelques tronçons de classe I/II qui y sont décrits, mais vraisemblablement peu du fait que ce n'est pas ce que recherchent en primauté les pratiquants d'EV.

M16

Citation de: Lserbat le 20 Septembre  2017, 17:12:31

Citation de: M16 le 18 Septembre  2017, 23:53:35Par contre (ceci pourrait être l'occasion d'un autre sujet) aucun site  de kayak ne rassemble à ce jour les topos des rivières de classe I; II . A par de rares exceptions les rivières listées sont principalement des rivières sportives ou des tronçons sportifs. Lorsque les tronçons en classe I ou II sont mentionnés les topos sont absents. Et là il y a un réel vide que ceux qui parcourent ces rivières, de classe I ; II, devraient combler.   


C'est une très bonne idée de développer les topos pour toutes les navigations. Pour être opérationnel, est-ce que le plus simple ne serait pas de contribuer à la plateforme de topos d'EVO en l'enrichissant de nouvelles rivières et de nouveaux tronçons ?
En y regardant de plus près il y a bien quelques tronçons de classe I/II qui y sont décrits, mais vraisemblablement peu du fait que ce n'est pas ce que recherchent en primauté les pratiquants d'EV.


Je ne sais pas , il faut voir avec les gras d'EVO, je ne pense que cela les interesse mais je peux me tromper

beachbum

Citation de: Lserbat le 20 Septembre  2017, 17:12:31C'est une très bonne idée de développer les topos pour toutes les navigations. Pour être opérationnel, est-ce que le plus simple ne serait pas de contribuer à la plateforme de topos d'EVO en l'enrichissant de nouvelles rivières et de nouveaux tronçons ?
En y regardant de plus près il y a bien quelques tronçons de classe I/II qui y sont décrits, mais vraisemblablement peu du fait que ce n'est pas ce que recherchent en primauté les pratiquants d'EV.


  • classe I Facile - Courant rapide avec vaguelettes. Peu d'obstructions, qui sont évidentes et facilement évitées avec un minimum d'entraînement. Récupération facile en cas de problème.

    classe II Débutant - Rapides simples, avec passes évidentes, ne nécessitant pas de reconnaissance. Manœuvres occasionnelles requises, mais rochers et vagues de taille moyenne sont facilement évités par les pratiquants entraînés. Aide extérieure rarement nécessaire en cas de problème.

Que veut on écrire sur une rivière cl I? Ca coule, il y a des vagues et si on nage, il n'y a pas de grand danger....
N'ayez pas peur des descriptifs chez EVO: en 9 cas sur 10 les classifications sont beaucoup trop hautes. La basse Guisane ne dépasse jamais la cl. III, mais chez EVO ils parlent de IV, voir V... pour que tout le monde peut raconter qu'il sait faire du V. La vague de Rabioux est .... une seule vague sans danger et ils la classent en IV.
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