Rhône kayak 2013

Démarré par Rikou, 14 Juin 2013, 10:06:24

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Rikou

 :D Laissons libre cours à la spontanéité ...Trop de régles, tue les régles ...  ;)
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

annickemmanuel

Ah bah alors je pose ma question. Je n'ai pas bien compris ce qui a entraîné le dessalage. Est-ce le fait de se pencher pour passer sous l'arbre couché ou pour lutter contre le courant ou autre encore?

Rikou

En fait j'avais bien vu cet arbre en plein mitan et j'hésitais encore de quelle manière l'aborder. En passant à droite ou à gauche. Sauf que, devant ma "mollitude", le courant décidait à ma place et le temps que je réalise qu'il m'entrainait directement sur l'arbre, il était trop tard. A quelques mètres de lui, malgré mes efforts pour m'y soustraire, j'ai compris que le choc serait inévitable. J'ai donc évité les premières branches comme j'ai pu. J'ai levé au maximum les bras pour éviter que la pagaie ne s'embronche dans les branches. Poussé par le courant, le kayak s'est retrouvé contre le tronc. J'ai tout de suite compris aussi que si je restais comme ça, j'allais me prendre le reste des branchages en pleine figure. Je ne sais pas comment, j'ai ramené la pagaie pour la coller le long du kayak et je me suis penché à gauche pour éviter le pire et le mouvement s'est poursuivi. Plouf le Rikou.
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

annickemmanuel

Merci, c'est plus clair. Aller, la suite maintenant :D

ours

Juste des petits commentaires:

Citation de: Rikou le 29 Juin  2013, 17:18:21
  Cette portion du Rhône, entre Genève et le barrage de Génissiat est, à mes yeux, l'une des parties les plus agréables.

ça me fait plaisir car c'est bien aussi mon avis! C'est la partie du Rhône que j'ai décrite dans mon post "environs de Bellegarde". Et curieusement il n'y a jamais personne dans ces coins!

Citation
Double étonnement en arrivant à destination. Tout d'abord le niveau du Rhône était relativement élevé. Il avait gagné facilement deux mètres par rapport à ce que j'avais vu la dernière fois. Et c'est un peu inquiet que je contemplais les rapides qui s'étaient formés et que je devais traverser pour rejoindre une zone plus calme, de l'autre côté, en rive gauche.
On en avait parlé : ce point de mise à l'eau est très changeant. Tu avais vu le niveau de l'eau beaucoup plus bas lors de ton repérage, je l'avais vu plus haut mais avec moins de courant que ce que tu décris. Avec un fort débit, c'est un endroit qui peut devenir dangereux. Je retiens le message.
Site artistique personnel https://jeanyvesamir.fr/

Rikou

#35
Citation de: ours le 29 Juin  2013, 18:16:43
Tu avais vu le niveau de l'eau beaucoup plus bas lors de ton repérage, je l'avais vu plus haut mais avec moins de courant que ce que tu décris. Avec un fort débit, c'est un endroit qui peut devenir dangereux. Je retiens le message.


1ère photo. L'endroit en question le 30/03/2013. La deuxième a été prise le 04/06/2013. En bas, on voit le caillou où il y cet anneau. Que l'on distingue très bien sur la 1ére photo. Par contre, et c'est dommage, l'intensité du courant n'est pas du tout rendue sur ce cliché. Mais il y avait vraiment un sacré bouillon.
J'ai rajouté la troisième photo où l'on voit mieux la différence de niveau.
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

ours

Mon repérage du même endroit, le 1er décembre 2012
(on reconnait la pierre avec l'anneau)
Site artistique personnel https://jeanyvesamir.fr/

Rikou

  :D

"Cette nouvelle journée commençait par un petit déjeuner comme je les aime. Des oeufs brouillés dans leur bain d'huile d'olive, des céréales trempées dans du lait et saupoudrées de sucre, une tasse de café bien chaud, une douce compote à l'arôme fruitée... Le tout dégusté au bord du fleuve, dans un petit coin spécialement aménagé. Car en ce qui me concerne, la prise du petit déjeuner, et du diner d'ailleurs, ne peut se concevoir que dans un lieu propice, que j'aurai pris le temps de choisir avec soin, selon un certain nombre de critères bien établis et définitivement arrêtés. Ni trop loin, ni trop près de l'eau, histoire de conserver une zone de sécurité me permettant d'agir en cas d'urgence nécessaire. Un sol plat pour garder une stabilité aux éléments que j'y disposerai. Un espace propre, sans débris ni corps étrangers, ni insectes et autres bestioles rampantes. Enfin, il bénéficiera d'une vue ouverte sur un panorama paisible, favorisant, j'en suis persuadé, et la digestion et la reflexion personnelle. Là, réside la clef du succès d'une expédition réussie et de toute autre entreprise du même genre. Je suis également persuadé que cette sensation de bien-être qui découle d'un repas effectué dans de telles conditions, agit comme un stimulant renforçant notre volonté, notre détermination, et par conséquent, effaçant, momentanément peut-être, sûrement même, les tourments musculaires infligés à notre corps. Qui n'a pas, lors de ses virées champêtres, après un repas mérité, caressé sa bedaine, admiré le paysage d'un regard lointain et sonjeur, ponctuant cet état de : « Aaaaaaah ... j'ai bien mangé ! », gonflé à bloc et paré pour affronter la nature sauvage ?




C'est donc gonflé et paré, illustrant ma théorie, que je naviguais sur un Rhône dont le courant avait adopté une vitesse idéale. Je prenais le temps de contempler ses berges riches et changeantes. Je passais d'une plage de galets blancs où cohabitaient Harles bièvres et Canards colverts, à une roselière calme et silencieuse, refuge protecteur de quelques Cygnes tuberculés, affairés à couver leur progéniture. C'est sous un ciel clément, illuminé d'une chaude lueur, et régulièrement traversé d'une bise rafraîchissante, profitant que le fleuve m'offrait son meilleur profil, que j'effectuais l'une de mes plus paisibles, agréables, sereines et idylliques navigation. Pour la première fois, véritablement, je naviguais en relachant complètement mon attention, m'en remettant à la bonté du fleuve, qui, comme par enchantement, devinait, prévoyait et anticipait le moindre de mes mouvements, la plus furtive de mes intentions. Cet état de confiance mutuelle s'interrompait épisodiquement lors des portages aux barrages du Seuil de Yenne et de Montagneux, pour s'établir à nouveau, au contact de l'eau complice, en aval de chacun des deux ouvrages.

   


   Plus loin, j'entendais avec appréhension le sourd rugissement du seuil des Molottes, qui s'annonçait dans un lointain fracas. Le brouhaha ambiant contrastait avec la quiétude champêtre qui régnait  autour de la rampe. Le portage se réalisa dans un cadre bucolique, via un chemin caillouteux, traçant au milieu des herbacées, œillets et coquelicots, une voie ocre et rectiligne, fendant cette palette verdoyante agrémentée de lumineuses tâches de couleurs. C'est en marge de ce tableau coloré que se déroulait le combat dont je fus le  témoin privilégié. Tel un titanesque Kraken, fait de bois écorché et de branches tentaculaires, un géant végétal luttait pour sa survie, pris entre les roches acérées et les flots agités. Il projetait devant lui dans un cri silencieux, ses membres longilignes et tortueux, comme des bras tendus vers un sauveur invisible, qui, devant l'évidente fatalité de ce combat inégal, savait déjà son intervention vaine et inutile. Tout aussi impuissant, je reprenais mon portage et retrouvais de l'autre côté de ce modeste paradis terrestre, l'éphémère complicité dont  le Rhône m'avais gratifié. Et c'est avec étonnement que je constatais que cette entente fraternelle entre l'homme et le fleuve, perdurait jusqu'à la fin de la journée. Je franchissais l'étroit défilé de Malarage, et me retrouvais dans un espace élargi, entre Roche Vieille et Grand Cuchet, les jumeaux éternels. Sous la protection de ces gardiens de pierre, qui imposaient le silence et forcaient à l'introspection, j'étais heureux des cinquante kilomètres parcourus et des dix heures passées avec mon fidèle Ysak."



      
;)
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

Peyo

OUAHOU C'est bô!  :yes:
            Merci  :bravo:
Moins va le kayak à l'eau qu'à la fin il se lasse !

Jicé

Citation de: Rikou le 01 Juillet  2013, 19:21:13   "Cette nouvelle journée commençait par un petit déjeuner comme je les aime. Des oeufs brouillés dans leur bain d'huile d'olive, des céréales trempées dans du lait et saupoudrées de sucre, une tasse de café bien chaud, une douce compote à l'arôme fruitée... Le tout dégusté au bord du fleuve, dans un petit coin spécialement aménagé. Car en ce qui me concerne, la prise du petit déjeuner, et du diner d'ailleurs, ne peut se concevoir que dans un lieu propice, que j'aurai pris le temps de choisir avec soin, selon un certain nombre de critères bien établis et définitivement arrêtés. Ni trop loin, ni trop près de l'eau, histoire de conserver une zone de sécurité me permettant d'agir en cas d'urgence nécessaire. Un sol plat pour garder une stabilité aux éléments que j'y disposerai. Un espace propre, sans débris ni corps étrangers, ni insectes et autres bestioles rampantes. Enfin, il bénéficiera d'une vue ouverte sur un panorama paisible, favorisant, j'en suis persuadé, et la digestion et la reflexion personnelle. Là, réside la clef du succès d'une expédition réussie et de toute autre entreprise du même genre. Je suis également persuadé que cette sensation de bien-être qui découle d'un repas effectué dans de telles conditions, agit comme un stimulant renforçant notre volonté, notre détermination, et par conséquent, effaçant, momentanément peut-être, sûrement même, les tourments musculaires infligés à notre corps. Qui n'a pas, lors de ses virées champêtres, après un repas mérité, caressé sa bedaine, admiré le paysage d'un regard lointain et sonjeur, ponctuant cet état de : « Aaaaaaah ... j'ai bien mangé ! », gonflé à bloc et paré pour affronter la nature sauvage ?
C'est donc gonflé et paré, illustrant ma théorie, que je naviguais sur un Rhône dont le courant avait adopté une vitesse idéale. Je prenais le temps de contempler ses berges riches et changeantes. Je passais d'une plage de galets blancs où cohabitaient Harles bièvres et Canards colverts, à une roselière calme et silencieuse, refuge protecteur de quelques Cygnes tuberculés, affairés à couver leur progéniture. C'est sous un ciel clément, illuminé d'une chaude lueur, et régulièrement traversé d'une bise rafraîchissante, profitant que le fleuve m'offrait son meilleur profil, que j'effectuais l'une de mes plus paisibles, agréables, sereines et idylliques navigation. Pour la première fois, véritablement, je naviguais en relachant complètement mon attention, m'en remettant à la bonté du fleuve, qui, comme par enchantement, devinait, prévoyait et anticipait le moindre de mes mouvements, la plus furtive de mes intentions. Cet état de confiance mutuelle s'interrompait épisodiquement lors des portages aux barrages du Seuil de Yenne et de Montagneux, pour s'établir à nouveau, au contact de l'eau complice, en aval de chacun des deux ouvrages.
Plus loin, j'entendais avec appréhension le sourd rugissement du seuil des Molottes, qui s'annonçait dans un lointain fracas. Le brouhaha ambiant contrastait avec la quiétude champêtre qui régnait  autour de la rampe. Le portage se réalisa dans un cadre bucolique, via un chemin caillouteux, traçant au milieu des herbacées, œillets et coquelicots, une voie ocre et rectiligne, fendant cette palette verdoyante agrémentée de lumineuses tâches de couleurs. C'est en marge de ce tableau coloré que se déroulait le combat dont je fus le  témoin privilégié. Tel un titanesque Kraken, fait de bois écorché et de branches tentaculaires, un géant végétal luttait pour sa survie, pris entre les roches acérées et les flots agités. Il projetait devant lui dans un cri silencieux, ses membres longilignes et tortueux, comme des bras tendus vers un sauveur invisible, qui, devant l'évidente fatalité de ce combat inégal, savait déjà son intervention vaine et inutile. Tout aussi impuissant, je reprenais mon portage et retrouvais de l'autre côté de ce modeste paradis terrestre, l'éphémère complicité dont  le Rhône m'avais gratifié. Et c'est avec étonnement que je constatais que cette entente fraternelle entre l'homme et le fleuve, perdurait jusqu'à la fin de la journée. Je franchissais l'étroit défilé de Malarage, et me retrouvais dans un espace élargi, entre Roche Vieille et Grand Cuchet, les jumeaux éternels. Sous la protection de ces gardiens de pierre, qui imposaient le silence et forcaient à l'introspection, j'étais heureux des cinquante kilomètres parcourus et des dix heures passées avec mon fidèle Ysak."

Je vois que tu ne plaisantes pas quand il faut choisir la taille de la poëlle, tu ne fais pas dans la demi mesure  :D

Tu te protège de quoi avec ta barrière en bois ?

Félicitation pour ta plume, agréable à lire  :good:

Rikou

 :D  Merci pour les féloches. La barrière c'était pour me protéger des courants d'air pendant la nuit. Ben ouais, chui frileux.  ;) Quand à la poêle elle n'est pas si large que ça, mais elle est légère. Et puis je mets beaucoup d'oeufs dans mes brouillades.  :W
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

Rikou

 :D Salut à tous. Je prends un peu le temps pour vous signaler un lien vers un album en cours de création sur ma descente du Rhône. Si ça vous tente, c'est ici  :good:
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

basilic


Peyo

Bonsoir Rikou
  Chapeau encore pour ce raid, navigation, descente, comment nommer cette épopée?
Peux tu en dire plus sur tout le materiel que tu as emporté, ses caractéristiques (marques?), quelle était ton autonomie, CàD combien de temps pouvais tu survivre avec ton stock, retour d'expèrience avec la tente hamac, chariot etc... qui a pris les photos à partir des ponts et de la berge???...plein de questions techniques que je pose car absolument aucune expèrience de ce style de navigation, moi qui n'ai fait de sorties qu'à la journée (sauf une descente d'un ruisseau vers chartres à partir du Gué de Longroi il y a 30 ans sur deux jours en canoë Coleman)
Une liste du matos à emporter m'interresse aussi, aliment hyophilisés ou vivres frais?
Merci d'avance pour tes réponses.
  et l'album en cours superbe
Moins va le kayak à l'eau qu'à la fin il se lasse !

Rikou

 :D  Salut à tous.

Pour répondre aux multiples interrogations de Peyo, voici une modeste réponse sous forme de condensé qui, je l'espère, suffira à étancher sa soif de connaissance.. Du moins pour un certain laps de temps.

Cette liste est toute « personnelle » et donc bien entendu sujette à modification. Elle n'est pas idéale mais chacunpeut s'en inspirer librement pour l'adapter à ses propres besoins.

TRANSPORT

       
  • Sacs étanches (7)

            
    • 1. Duvet + Matelas + Hamac
    • 2. Tarp + serviette micro-fibres
    • 3. Vêtements
    • 4. Sac à dos + corde 30 m.
    • 5. Compotes de fruits
    • 6. Réchaud à gaz
    • 7. Popote + anti-moustiques + boite sucre en poudre
  • Sac de pont étanche (1)

            
    • Lampe torche étanche + Veste polaire + PQ + Pince multi-usage + Batterie solaire + Téléphone + Trousse premiers secours et pharmacie + Bermuda + Barres de céréales et compotes pour la journée + carnet de route.
  • Chariot de transport (1)
  • Pochettes étanches (3)
  • Bidon étanche 5litre (1)
  • Bidon étanche 3,5 litres (1)
KAYAK – SECURITE

       
  • Gilet de flottabilité (1)
  • Jupe kayak (1)
  • Corde 7 m. (2)
  • Corde 25 m. (1)
  • Miroir signalisation (1)
  • Sifflet SOS (1)
  • Fusées à main (3)
  • Pompe évacaution (1)
  • Eponges (2)
  • Casque (1)
  • Pagaie de secours démontable (1)
  • Lunettes soleil, la paire (1)
  • Trousse premiers secours et pharmacie (1)
BIVOUAC - COUCHAGE

       
  • Hamac (1)
  • Sac de couchage (1)
  • Matelas auto-gonflant (1)
BIVOUAC – CAMPING – PETIT MATERIEL - MAINTENANCE

       
  • Popote (1) casserole, assiette, tasse, cuillère, fourchette
  • Réchaud à gaz
  • Cartouche pour réchaud à gaz
  • Boites d'allumettes étanches (3)
  • Briquets (2)
  • Lampe frontale (1)
  • Lampe torche étanche (1)
  • Poêle (1)
  • Sac à dos, 15 litres (1)
  • Sacs de poubelle en plastique
  • Anti-moustiques
  • Couteaux (2)
  • Tarp

       
  • Mousquetons (4)
  • Paracorde 30 m. (1)
  • Tube de colle (1)
  • Rouleau adhésif (1)
  • Sangles spéleo (2)
  • Sangles de portage (4)
  • Démonte pneu (1)
  • Pompe à vélo (1)
  • Pince multi-usage (1)
  • Miroir (1)
  • Thermos à café (1)
  • Pierre à affuter (1)
  • Ficelles en nylon de différentes longueurs (6)
  • Filtres à café (5)
  • Machette (1)
  • Carnet de route + « road book »
BIVOUAC - HYGIENE

       
  • Brosse à dent (1)
  • Dentifrice (1)
  • Savon d'Alep (1)
  • Gant (1)
  • Serviette microfibres (1)
  • PQ
MATERIEL ELECTRONIQUE

       
  • Systeme chargeur solaire avec batterie (1)
  • Téléphone portable (1)
ALIMENTATION

       
  • Sachets de plats préparés déshydratés (15)
  • Compotes de fruits (45)
  • Barre énergétiques (36)
  • Eau (6 litres dont 2 bouteilles sur le pont. Les 2 autres dans caisson étanche arrière)
  • Lait (2 litres)
  • Pain
  • Sardines à l'huile d'olive, boîtes
  • Pain d'épice
  • Oeufs (2 boîtes de 6)
  • Boîte de sucre poudre (1)
  • Bidon d'huile d'olive (1)
  • Paquet de café moulu (1)
  • Sachet de céréales (1)
VETEMENTS, CHAUSSURES

       
  • Pantalon léger de randonnée (1)
  • Bermudas légers (2)
  • Chemise manche courte (1)
  • T-Shirt manche longue (1)
  • Veste polaire (1)
  • Slip (2)
  • Bonnet (1)
  • Baskets légères, paire (1)
  • Anorak coupe vent, spécial kayak (1)
  • Gants, paire, spécial kayak (1)
  • Shorty kayak, spécial kayak (1)
  • T-shirt nautisme, spécial kayak (2)
  • Bottillons nautisme, la paire, spécial kayak (1)
TROUSSE PREMIERS SECOURS

DIVERS

       
  • Canne à pêche (1)
  • Moulinet (1)
  • Matériel de pêche, boîte (1)

            
    • Plusieurs bobines de fil de diamètre différents
    • Hameçons
    • Leurres souples
    • Cuillères carnassiers + truites
    • Pince
    • Têtes plombées
    • Permis de pêche
  • Passeport + Carte identité + CB + 1 billet de 20 euros (dans pochette étanche autour du cou)
  • Bidon de litres vide (1)
Voila. Il me semble ne rien avoir oublié.

En ce qui concerne les photos prises depuis la berge. A Lyon, j'avais prévu un « visu », comme disent les cibistes, avec un pote qui m'a « shooté » lors de mon passage entre les quais du Rhône.

A Vernaison, il était prévu que je retrouve femme, enfants et autres gais lurons, pour un pique-nique convivial, agrémentant mon bivouac du soir. J'en profitais également pour faire un ravitaillement en eau, pain, pain d'épice et boîtes de sardines à l'huile d'olive.

Ce qui m'amène tout bonnement à la rubrique : Alimentation en grande randonnée.

Pour les repas du soir j'avais prévu de la nourriture déshydratée en sachets de 80 g à 120 g. Ainsi j'avais tous les soirs un repas équilibré (Couscous, Tartiflette, Paëlla, Saumon aux pâtes et petits légumes, Poulet au curry, Soupe thaï, Pâtes à la bolognaise, ...). J'ai tout pris au vieux campeur à Lyon. Et j'ai tout entreposé en vrac dans la caisson étanche arrière. Un peu d'eau chaude. On remue. On laisse agir. On déguste. Mmmmmmmm.

Pour les petits déjeuners, j'avais des céréales, des œufs, des compotes de fruits, du café, du sucre en poudre et du lait. Par contre, en ce qui concerne le lait, je n'en prendrai plus en grande randonnée. Il est trop vite périssable si on a aucun moyen efficace de le conserver. Donc j'éviterai le problème en me passant de lait dorénavant.

J'avais pris pas mal de sachet (90 g.) de compotes de fruits afin d'assurer un apport en fruits, sur les 3 repas du jour,  mais aussi pour les milieux de matinée et de journée comme apport énergétique, couplées avec des barres (21 g.) de céréales, chocolat, noix de coco, fruits rouges, ... le tout acheté chez Décathlon.

Le déjeuner, je le prenais en mode pique-nique. Du pain, de la rillette, du saucisson, du pain d'épice, des  sardines à l'huile d'olive, du chocolat noir. J'avais prévu au départ une certaine quantité de nourriture puis je me suis ravitaillé, ou on m'a ravitaillé (1 fois), au fur et à mesure, dans les villages traversés. J'ai fait 3 ravitaillements. Et j'ai économisé de la nourriture 2 fois. Lors de mon bivouac au seuil de Chanaz, avec Pupuce. Et lors de mon bivouac à Vernaison, avec veaux, vaches et cochons ... euh non ... avec femme, enfants et autres gais lurons.

Enfin, je me suis ravitaillé en eau la première fois à Chanaz, où j'ai racheté 2 bouteilles de 1,5 l. Puis la deuxième fois à Vernaison. Et enfin à Avignon, où j'ai fait le plein des 4 bouteilles.

AGANCEMENT DANS LE KAYAK


CAISSON ETANCHE AVANT

       
  • Sac étanche (1)
  • Bidon de 5 litres (compotes de fruits)
  • 2 bouteilles d'eau
  • 2 bouteilles de lait
  • Alimentation pour la journée
  • Paire de baskets
  • Poële
CAISSON ETANCHE ARRIERE

       
  • Sac éctanche (3)
  • Bidon 305 litres (petit matériel)
  • Alimentation déshydratée
  • Céréales
  • 2 boîtes d'oeufs
CAISSON ETANCHE MILIEU

       
  • Sac étanche (6)
  • Sac étanche (7)
  • Miroir + Thermos
  • Bidon 2 litres
  • Pochettes « matériel » hygiène
  • 2 Eponges
  • Cuillère en bois + Pierre à affuter
  • boîte à cuillères (Pêche)
PONT AVANT

       
  • Sac de pont étanche
  • 2 Bouteilles d'eau
  • Chargeur solaire
  • Pompe évacuatin d'eau
PONT ARRIERE

       
  • Pagaie de secours démontable
  • Sac étanche (4)
  • Boîte de pêche
DANS HILOIRE

       
  • Machette
  • Sac étanche (2)
Voila, vous savez presque tout ...
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...