Corsica Tour 2014

[Rikou]

   Alors déjà merci à tous pour vos commentaires. Je suis content que cela vous plaise et que cela donne envie d'y aller à eussent qui connaissent pas.

Pour répondre plus précisément à Romarin 06. C'était pas "bon". C'était SUPER BON. 

Pour répondre à Samyomel. Le hamac, sans les arbres c'est pas évident. Et des arbres, sur les rivages corses il n'y en a pas beaucoup à cause du maquis qui est beaucoup plus fréquent. J'ai profité cependant de quelques troncs torturés pour y accrocher l'engin. Ainsi j'ai pu dormir je pense 4 ou 5 fois dans le hamac. Une fois j'ai réussi à le faire tenir entre des rochers, aidé par une corde.

Sinon, la majorité des bivouacs dans le sac de couchage, sur le sable, sur la matelas auto-gonflant, emmitouflé dans le duvet. D'autres fois j'ai pu me confectionner une espèce de sommier avec du bois, des planches et même un soir avec deux grands pans de portes que j'avais récupéré sur la plage, sur lesquels je positionnais mon matelas auto-gonflant puis le duvet.

J'ai utilisé le tarpaulin en guise de tente, peut-être trois ou quatre fois. Il m'a servi deux fois d'abri contre la pluie.

Le reste du temps c'était sous le ciel étoilé. Et en Corse le ciel est extraordinairement étoilé. C'est époustouflant et même, un soir cela a été étouffant avec l'impression d'être aspiré par ses millions d'étoiles.

De grands moments comme le passage du cap de Feno, après Bonifacio, où j'ai vraiment eut peur. Il n'y a pas d'autre mot. Durant quelques secondes je me suis dit que là, je déconnais. Puis je me suis agrippé au manche de la pagaie (de chez Décathlon, plus d'1 kilo, s'il vous plait) et j'ai mouliné comme un diable, poussé par l'adrénaline qui avait remplacé la crainte d'y rester. J'avais le visage trempé, non pas par la flotte que je me ramassais en pleine poire mais par la sueur qui dégoulinait de mon front. Ce fut un moment et surtout des sensations que je n'oublierai jamais.

Autre grand moment, celui où j'ai navigué pendant un quart d'heure, vingt minutes auprès d'un couple de dauphins, dans la baie de Nichiareto. Ce matin, pour planter le décor, j'étais parti assez tôt je crois, vers 06h30. La mer était plate, extra plate. Je m'approchai de la pointe de Guale quand je remarquai quelque chose au loin, juste devant. Je m'en suis approché et j'ai vu, avec une joie indescriptible - Je riais comme un benêt, euphorique et heureux - j'ai vu donc deux dauphins qui évoluaient de concert, tranquillement, un coup l'un ... un coup l'autre ... respirant par intermittence. Et ce qui m'a le plus impressionné, c'est que l'on aurait dit deux humains reprenant leur respiration. Je fus sidéré par cette similitude. Je les suivais, respectueusement, à quelques dizaines de mètres. C'était grandiose. Quelle chance... Puis j'ai repris ma route...

[Loic38690]

  Alors déjà merci à tous pour vos commentaires. Je suis content que cela vous plaise et que cela donne envie d'y aller à eussent qui connaissent pas.

Chapeau ! J'admire ce que tu as fait Rikou, comme pas mal d'aventures des autres kayakistes du forum. Il faut une sacrée dose de courage pour se lancer, mais perso ça ne me fait pas envie  . Les sensations devaient être magiques mais je vois aussi que le risque de tomber dans de vraies galères est bien réel.


Je vais rester plus modeste dans mes ambitions. C'est ce qui est sympa avec le kayak c'est qu'on peut mettre la barre à la hauteur souhaitée ça reste toujours de bons moments d'évasion.


Merci en tous cas de partager cela avec nous.

[ours]

Encore     et deux petites questions, Rikou :

De grands moments comme le passage du cap de Feno, après Bonifacio, où j'ai vraiment eut peur. Il n'y a pas d'autre mot. Durant quelques secondes je me suis dit que là, je déconnais. Puis je me suis agrippé au manche de la pagaie (de chez Décathlon, plus d'1 kilo, s'il vous plait) et j'ai mouliné comme un diable, poussé par l'adrénaline qui avait remplacé la crainte d'y rester. J'avais le visage trempé, non pas par la flotte que je me ramassais en pleine poire mais par la sueur qui dégoulinait de mon front. Ce fut un moment et surtout des sensations que je n'oublierai jamais.

Qu'est ce qui s'est passé au cap de Feno qui t'a fait si peur?

Et pour le matériel, je suppose que tu as rôdé ta liste et tes choix pour ta grande rando de Nelle Calédonie. Donc quel est ton bilan?
Qu'est ce que tu enlèves?
Qu'est ce qui t'a manqué?

[Pierre83]

Je prends, à peine, connaissance du récit de ton tour 
Merci de ce partage, même s'il s'est terminé à U Carragu, si le bar sur la plage de Sisco n'a pas changé de nome depuis 1979
Bravo à Denali    qui j'espère nous contera ses aventures dés qu'il ira mieux

[Pierre83]

Rikou, Lionel, au fait cette Pietra  vous avez pu la déguster ensemble  ? Comme prévu  !

[denali73]

Malheureusement non , nous nous sommes croisés en mer la 1ère fois , puis avons ramené Rikou au bateau lors de notre seconde rencontre et devions repartir .
On aura l'occasion je l'éspère d'en boire une ( bierre ) sur nos terres en rhones alpes .
J'aurai aimé en boire une avec lui , elle s'apelle la Number One mais ca fait un peu loin ( comprenne qui pourra , ou à vos recherches )