Sécurité en rivière

Démarré par annickemmanuel, 02 Avril 2016, 17:30:11

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annickemmanuel

Quelques vidéos sur la sécurité en eau vive pour le kayak, raft, canoe et autres activitées aquatiques.

C'est en anglais, je n'ai pas trouvé l'équivalent en français.

Là c'est le premier épisode, mais il y en a une bonne dizaine.

https://m.youtube.com/watch?v=QHgXILPd2kM

Ecuatorial

 :hem Quel est le nom de son couteau placé bien proche de la jugulaire ? faut qu'il soit facile à prendre dit-il ... non pas que je contredise mais je ne me sentirai pas vraiment en sécurité avec une lame placée à cet endroit ....

Jicé


cold-static

Y'a plusieurs type de couteau enfaite.
Les types poignards, placés comme lui le long de la bretelle. Qui sont plus facile/rapide à saisir.



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Et les pliants, en générale dans une poche




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Rikou

 :D Il me semble que c'est une video NRS ...
Pour mon prochain périple, j'hésite entre deux modèles. Celui-ci ou celui-là, avec une préférence pour le deuxième  :good:
Il ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait...

cold-static

Citation de: Rikou le 10 Avril  2016, 21:33:12
:D Il me semble que c'est une video NRS ...
Pour mon prochain périple, j'hésite entre deux modèles. Celui-ci ou celui-là, avec une préférence pour le deuxième  :good:


Oui les vidéos de sécu sont faites par NRS.

Moi j'avais la poignard Shark (le premier que j'ai mis), je crois que je l'ai perdu sur notre tour du lac du Bourget quand on avait croisé Eric avec l'apéro  :saint:  du coup j'ai changé cette fois, j'ai pris un pliant.

basilic

Je réutilise mon petit couteau de chasse sous-marine (Omersub Ministil)

shon

j'ai longtemps utilisé un pilot NRS, le co-pilot n'existait pas encore....
çà se fixe plus ou moins bien selon les gilets... certains le perde...
ce qui est un peu galère pour les remontées en bateau ou certaine opération sécu, çà a tendance à s'accrocher!
Par contre, çà a l'avantage d'être toujours accessible.

Depuis j'utilise un Gerbez Ez Rescue en Eau-vive, dans une  poche, il coupe beaucoup mieux et s'ouvre d'une main et un Palm (pas trop mal pour le prix) dans mon gilet mer.
Mais ils sont dans la poche...




R3-France

Il existe en effet une multitude de couteaux, certains plus ou moins spécifiques à l'utilisation en kayak.Il est clair que dans le cadre d'une utilisation avec un bateau gonflable, il peut être intéressant que le bout du couteau soit arrondi, comme c'est le cas des couteau NRS (Pilot et Co-Pilot) ou la fameuse griffe d'ours de CRKT (Bear Claw), afin d'éviter que le couteau crève le bateau s'il nous échappe. C'est le modèle que je possède et il est installé à sur une des épaules de mes gilets (Astral Green jacket et Artistic Sesia Pro).Quelle est la meilleure place pour son couteau ? A l'extérieur du gilet ou à l'intérieur du gilet dans une poche ?il n'y a pas de réponse définitive dans un sens ou dans l'autre à cette question.
Dans une poche, cela a l'avantage qu'il est difficile de le perdre, mais il est plus difficile d'accès en cas d'urgence. Et cela impose qu'il soit à lame pliante.
A l'inverse, à l'extérieur, il est certes facile d'y accéder mais on peut plus facilement le perdre. Et ces couteaux sont généralement de type poignard.
Généralement, les couteaux-poignard de qualité conçus pour l'eau vive ont un système de fixation efficace ; celui peut se clipser directement au patch conçu à cet effet sur le gilet (ou pas). Personnellement, avec plus de 20 ans de pratique personnelle et professionnelle, je n'ai jamais perdu un couteau : j'utilisais avant un NRS Co-pilot et je suis passer au Bear Claw depuis quelques années. La raison : le Bear Claw coupe mieux que le NRS (du moins, il coupe mieux les cordes, ce pour quoi normalement on l'utilise, mais moins bien le saucisson  :D ) et le système d'assurage/ouverture du NRS a tendance à se gripper avec le temps.Une astuce pour ne pas perdre son couteau quand il est à l'extérieur de son gilet, est de l'assurer via un petit élastique ; cela permet au couteau de rester accroché au gilet s'il sort de son étui. Cet élastique doit avoir suffisamment de longueur pour permettre d'utiliser le couteau avec le bras droit et le bras gauche en extension complète (d'où l'intérêt d'utiliser un petit élastique et non une cordelette qui demanderait trop de longueur). Et cet élastique peut également assurer le couteau quand on s'en sert et qu'il nous échappe malencontreusement.
Ensuite, plutôt poignard ou plutôt lame pliante ?Là encore, cela dépend.Comme dit précédemment, cela dépend déjà de l'endroit où est logé le couteau ; dans une poche, on est quasiment obligé de partir sur un lame pliante, car les poignard avec leur étui prennent trop de place. A l'extérieur, cela dépend des personnes et de leurs choix.Donc, c'est souvent une histoire de préférences et d'habitude, mais pas que...Car, comme souvent avec le matériel de sécu, on ne l'utilise pas souvent (et heureusement...), mais quand on a à l'utiliser, c'est souvent dans l'urgence.Et en plus, en eau vive, dans une environnement instable et puissant, glissant, avec pas forcément les 2 mains de libres, avec les doigts peut être engourdis par le froid, avec du stress, etc.. Bref dans des conditions pas hyper faciles ! Du coup, ça vaut le coup de se poser quelques questions quand même pour être sûr que l'endroit où il est situé est accessible au cas où...Par exemple, dans les formations que nous organisons, nous simulons un coincement de pied au fond de la rivière, la victime se retrouvant la tête sous l'eau, dans le courant, avec l'obligation de devoir utiliser son couteau pour aller couper le lacet/corde/sangle qui lui retient le pied (c'est une simulation).Et il s'avère qu'à l'issu de cet exercice, certains prennent conscience que leurs habitudes ne sont pas forcément les bonnes !! Avec son couteau au fond de sa poche, pour arriver à le sortir, on arrive vite en limite d'oxygène, qui plus est, si on doit encore l'ouvrir...Donc, tout ne doit pas être question de préférences et d'habitudes mais également de réflexion quant à la facilité d'utilisation au moment opportun.


Guide de rivière, Instructeur Rescue3, Formateur Associé CREPS Vallon Pont d'Arc
http://www.r3-france.com/

R3-France

Citation de: Rikou le 10 Avril  2016, 21:33:12
:D Il me semble que c'est une video NRS ...
Pour mon prochain périple, j'hésite entre deux modèles. Celui-ci ou celui-là, avec une préférence pour le deuxième  :good:
Les vidéos font partie d'une série réalisée par Jim Coffey, guide de raft pro canadien et un des meilleurs spécialistes internationaux concernant la sécu en eau vive.NRS n'est que le sponsor...
Guide de rivière, Instructeur Rescue3, Formateur Associé CREPS Vallon Pont d'Arc
http://www.r3-france.com/

ansoku

Bonjour à tous,


Je recommande l'usage du sécateur. Car d'une seule main vous pourrez couper fil, sangle..
Fixer le sécateur dans sa housse sur l'avant bras. Si possible pouvoir le saisir avec la main du même avant bras.


Pourquoi un sécateur : dans l'eau vous n'avez pas d'appuie, vous n'aurez pas toujours la possibilité d'utiliser vos deux mains (l'une maintien, l'autre coupe)


Essayez et vous verrez la différence entre sécateur et un couteau ;-)
Certes le look est moins viril, mais l'effet est tout autre.




A+
Patrick

LeChem

Remarque de bon sens ton usage du sécateur.
Je l'adopte.
Mais pour couper les rondelles de saucisson à la pause repas je garde le couteau. :W
Kayaks et canoës gonflables ma petite base de données. Juillet 2022

ansoku

 :W
Oui c'est certain c'est un cas d'utilisation important 😉. Donc l'Opinel doit accompagner le sécateur.
Initialement cette pratique me vient de la plongée speleo car les fils sont un problème majeur. Et il est impératif de pouvoir s'en dégager avec une seule main.
Il est vrai que le saucisson, on n'en consomme pas trop une fois immergé dans les galeries 🤣. Donc j'ai zappé le pb.


ansoku

Voici quelques pistes de réflexions à partager, peut être déjà abordé, c'est un message "compulsif" tout en prenant un café pour m'aider à faire surface, dur les vacances d'été ;-)


Je ne pense pas qu'il faut penser solution dans une démarche d'analyse de risque. Même s'il est intéressant d'identifier les solutions qui sont illusoires ou peu adaptées à la situation et pour lesquels on aurait tendance à penser le contraire de prime abord (exemple sécateur/couteau de mon message précèdent)


Il y a les solutions obligatoires qui sont d'ordre légale et là effectivement y échapper peut être source de problème surtout si une enquête administrative, suite à plainte, d'une compagnie d'assurance... vient s'en mêler. Les solutions obligatoires pour autant ne nous mettent pas à l'abri du risque. Elles ne sont juste que les résultats applicables à un cas général d'un consensus d'avis d'experts traduits par le législateur.
Nos pratiques sont-elles dans ce cas général et bien difficile de le dire car il est peu probable que nous ayons participés à cette réflexion. Donc faut-il s'arrêter à cette législation ou prendre le temps de la réflexion, à vous de voir...


Je crois que prendre des risques est "funny" (sortir de sa zone de confort tout en gardant la maîtrise de ses actes) mais il est certain, c'est que nous sommes programmés pour mourir et que nous n'avons le droit qu'à un seul essais. ;-) Sauf quelques cas particuliers véhiculés par le septième art, le jeu et son "game over player one".
Inévitablement une proportion d'inconscients (conscient ou pas) existerons toujours, les mathématiques nous le montrent avec les lois relatives aux probabilités. Donc s'évertuer au risque zéro est cause perdue, y tendre est préférable. Et comme dit (avec son humour) un ami légionnaire qui s'encombre peu des mathématiques : "sélection naturelle"

Je crois qu'en revanche, il faut pauser les situations, une approche simple et qui a fait ses preuves dans le monde du monde du management du risque est la méthode dite "WHAT - IF" : Que se passe-t-il si tel évènement est présent ?
Certes cette méthode demande expérience de l'activité, l'environnement de la pratique, prise de connaissance... Elle peut devenir inefficace si l'utilisateur à une haute estime de ses capacités. Par contre, y faire participer un "naif" du sujet à risque traité peut être très constructif, ses peurs peuvent aider à identifier ou consolider des scénarii.


Comme pour toutes les méthodes d'analyse du risque, lors de la phase d'identification des évènements redoutés,  ce n'est pas parce que ça n'est jamais arrivé que ça n'arrivera jamais !!!
Une fois l'événement redouté identifié il est intéressant de le classifier. Donc on veillera à estimer sa probabilité d'apparition, son impact mais aussi parfois il peut être très judicieux de déterminer notre capacité à détecter cet évènement.
Le produit Probabilité*Gravité va nous donner le risque de l'évènement.
La capacité à détecter l'évènement peut servir ou pas à majorer le risque.


Je vous propose une piste de réflexion qui est juste une réflexion vite faite de bon matin pour compléter ma prose. Elle ne demande qu'à être complétée/discutée de vos expériences.
Elle se présente sous la forme d'un carte mentale (carte heuristiquen mindmap...)
Vous pouvez les créer facilement avec des post-it collés sur un support (mur, tableau, papier kraft...) mais aussi informatiquement avec un logiciel gratuit tel que XMind : https://www.xmind.net/


A+
Patrick