reef-break, beach break et shore break

Démarré par Jean-Francois29200, 14 Mai 2022, 12:27:53

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Jean-Francois29200

Si, lors d'un débarquement, il y a de la houle sur les plages : faites attention aux vagues ou rouleaux de bord (shore break). Heureusement, l'écume blanche des rouleaux se voit de loin et nous prévient du danger.

Ces vagues, ou rouleaux, de bord peuvent être très puissants, ils ont la particularité de se briser près du rivage, dans très peu d'eau. Ces lourdes masses d'eau, qui s'écroulent brusquement sur le fond, projettent violemment kayaks, kayakistes et baigneurs sur le sable. La vague peut casser les kayaks et provoquer des lésions irréversibles, voire mortelles, aux baigneurs.

La suite sur : https://www.randokayak.com/shore-break-et-kayak-de-mer/


David22410

#1
Merci pour cet article intéressant.

Ce que tu appelle vague de bord, c'est un surging breaker ou un plunging breaker ? (C'est un surging breaker que l'on voit sur la photo, j'ai l'impression : une plage très pentue et une vague qui casse dans les tout derniers mètres). Le genre de vague où il  vaut mieux compter ses dents avant d'atterrir.

J'ai l'impression que ton article parle de vagues plus longues sur des plages moins pentues.

Quelques idees en vrac :

Tu as bien fait d'insister sur la valeur d'attendre quelques minutes pour observer les séries de vagues et choisir le bon moment pour atterrir (une accalmie).

Je trouve qu'il est parfois difficile de se rendre compte de la taille de rouleaux observés depuis la mer. Cela vaut, pour moi, le coup, après un départ dans les rouleaux, de passer quelques minutes à regarder de la mer les rouleaux que l'on vient de passer, histoire de se faire un peu l'œil (surtout s'il est prévu de revenir plus tard sur cette plage).

Concernant la méthode qui consiste à chasser une vague qui vient de casser, l'observation patiente paye. Regardez les rouleaux casser et l'écume qu'ils laissent (l'écume se décale un peu vers la côte, d'ailleurs, par rapport au point exact où la vague casse) : cela permettra de se pré-positionner au plus juste, en gardant à l'esprit que les plus grosses vagues partent (cassent) de plus loin.

En courant après une vague, on finira souvent par se payer (se faire rattraper par) la vague suivante, mais à un endroit nettement plus vers la plage, là où elle a cassé depuis quelques mètres et perdu une grande partie de son énergie. L'endroit où elle libėre le maximum d'energie étant là où le rouleau casse.

Un gros désavantage, je trouve, de l'arrivée en marche arrière, c'est le risque de partir en surf arrière : il faut de l'habitude pour gérer un surf arrière. La combinaison surf arrière + baigneurs étant pour moi la pire (arrivée musclée + baigneurs, cela devrait déjà être suffisamment merdique pour chercher un autre spot d'atterrissage, à mon sens).

La hauteur d'une houle n'est peut être pas,  seule, un reflet fidèle de la puissance des rouleaux qu'elle génère : sa période (ou corrélativement sa longueur d'onde) à une influence majeure.

Après il n'y a pas de miracle : la confiance vient avec la pratique : vive les séances de surf ! Ne serait-ce que pour apprendre à prendre ou refuser une vague.

Il y a souvent un cercle vicieux : ceux qui se gamellent le plus à l'atterrissage étant ceux qui veulent le moins pratiquer, par appréhension.