Encore une rando au lac d'Orient

Démarré par cyberbab, 07 Août 2009, 17:59:17

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cyberbab

Bonjour à tous,

je vais encore essayer de partager avec vous une belle ballade faite en Diveyak au lac d'Orient.

Comme je l'ai déjà indiqué dans des post précédents, le lac d'Orient est le plus grand des 3 lacs du parc naturel régional de la Forêt d'Orient, avec 2300 hectares.
Le lien pour Google Maps est le suivant : http://maps.google.fr/maps?ll=48.272845,4.3450342&z=12&t=h&hl=fr
Vous pouvez aussi trouver une carte détaillée à l'adresse suivante : http://www.pnr-foret-orient.fr/fr/images/cartes/depliant_gal.htm

J'avais prévu des sorties en Bretagne et au lac d'Annecy, mais pour l'instant, la météo contrarie tous mes projets de l'été et je me contente donc de lacs en bordure de mon département...  :mur:

Après une heure de route, j'arrive au lac d'Orient, mais là, surprise : la plage et les parkings sont pleins, ainsi que les deux sites de mise à l'eau que j'avais utilisé précédemment. Il faut dire qu'il doit bien faire 35°C et que l'on est dimanche. Je continue donc un peu ma route et fini par trouver une sorte de petite crique, a moitié remplie d'algues... Ca devrait suffire pour mettre le Diveyak à l'eau. Renseignements pris sur Google à mon retour, ce lieu porte le doux nom de "Queue de la Fontaine Colette".  :D

J'innove un peu pour le gonflage  :W  : j'ai amené une bouteille de plongée, remplie d'air comprimé, avec une soufflette montée sur un détendeur. En moins de 3 minutes, le Diveyak est gonflé et 10 minutes plus tard, il est complètement équipé.

cyberbab

#1
Je pends place sur l'embarcation et commence à pagayer tranquillement.

Comme vous allez le voir, cette sortie va être placée sous le signe des rencontres avec la faune.

Au bout de quelques minutes, je ressens une piqûre au talon droit. Je regarde de plus près et constate qu'une petite sangsue s'est accroché à mon pied, sans doute lorsque j'ai marché dans l'eau pour pousser le Diveyak...  :censure: La sale bête est bien accrochée et ce n'est qu'en lui pinçant la queue avec une rame et en tirant mon pied à l'opposé que j'arrive à lui faire lâcher prise. Je l'expédie par dessus bord en espérant qu'un brochet ou autre prédateur va s'en occuper.  :devil:
Ca commence bien !

Je traverse tranquillement la largeur du lac jusqu'à une presqu'île que je contourne. Je n'ai jamais exploré cette partie de lac. Je croise quelques kayaks, un ou deux voiliers, un groupe de nudistes et des pêcheurs qui ont monté tout leur attirail et leurs tentes pour taquiner les carpes. J'évite soigneusement les lignes qui sont peut-être à 20-30m du rivage. Je n'ai pas envie de rentrer à la nage...   :no:

Une grosse libellule vient se poser sur  une de mes sandales et fait un bout de voyage avec moi. Je sors tout doucement mon appareil photo de sa pelicase et dresse son portrait...

cyberbab

#2
Cette partie du lac est maintenant déserte. Je continue à pagayer le long du rivage. Au loin je distingue la plage et le clocher de l'église du petit village de Géraudot.

Après une heure, ponctuée de poses photos, j'arrive dans l'Anse du Gaty, à une extrémité du lac.

De loin, j'ai aperçu un couple de cygnes et les ai suivi. J'en découvre un troisième, qui vieille sur sa famille de 5 petits... Je m'approche doucement, en faisant le moins de remous possibles, mais je suis repéré de loin. Les deux premiers cygnes essaient de faire diversion en partant sur la gauche, mais je reste concentré sur la famille.
Je ne suis manifestement pas le bienvenu : l'adulte émet des sortes de grognements et se met à nager, suivi de ses petits.
Ils s'enfoncent entre les arbres. Je les suis sur une route parallèle en profitant des trouées dans les arbres pour prendre des photos.  :D


cyberbab

#3
Après une dizaine de minutes de cache-cache, l'adulte pousse les petits dans les roseaux pour les soustraire à ma vue, puis il disparait à son tour  :coucou: .

Il commence à se faire tard et des gros cumulonimbus commencent à apparaitre dans le ciel.
Je fais tranquillement demi-tour et reprend le chemin inverse. Je croise un petit voilier qui longe lui aussi le rivage. J'évite à nouveau les lignes des pêcheurs et je commence la traversée de la largeur du lac. Le vent s'est un peu levé et des petites vaguelettes apparaissent perpendiculairement à ma route.

Ca commence à tirer un peu sur les bras...  :D

cyberbab

#4
Je retraverse la largeur et reviens à mon point de départ. En approchant du rivage, les vagues disparaissent. L'eau est très claire et l'on voit aisément le fond à 2 à 3 mètres.

Un autre kayak me précède et c'est la foule lorsque je reviens à la mise à l'eau de départ : 3 voitures et des gens en train de pique-niquer.

Il me regardent avec intérêt et un certain amusement   B)  me débattre pour replier le Diveyak, pour qu'il tienne le moins de place possible dans le coffre de ma voiture.  :bravo:
Cette fois je fais attention où je marche dans l'eau. Assez de don de sang pour aujourd'hui...

Au total, cette petite ballade sympathique aura duré 3 heures, pour une distance de 7,3 nautiques et des images plein la tête.  :coucou:


cyberbab

La météo annonce encore un temps exécrable pour le weekend.  :colere:  Si jamais elle se trompe, j'essaierai d'aller plonger mes rames au lac du Der, sinon je vais me prendre par la main pour mettre en ligne les post sur les vagues...

D'ailleurs, j'ai une petite question pour vous faire patienter et vous mettre dans l'ambiance :
* quelle est la hauteur de la plus haute vague jamais observée (en fait, elle n'a pas été vue de visu, mais on a constaté ses effets) ?  :voyons:

:coucou:


cyberbab

Allez, un petit effort. La plus haute vague a été observée en Alaska en 1958...  :W

cyberbab

Bien vu Louis, c'est bien cela en effet. 524m à Lituya Bay, Alaska.

Effectivement, Andy, il faut mettre un détendeur qui limite la pression à une dizaine de bars en sortie de son premier étage et ne pas gonfler en continu, mais plutôt par petits coups de 5 à 10s.

:bravo:

cyberbab

#8
Oui, Andy, mais une vague est considéré comme une oscillation à la surface de l'eau. On peut donc considérer que c'est bien une vague de 524m.

La chronologie de la vague a été simulée en 2001 par des scientifiques de l'Institut Fédéral de Technologie de Lausanne. Ils ont construit une maquette au 1/675e et on observé la séquence d'évènements illustrée sur la photo ci-dessous. En fait, c'est l'air, comprimé pendant l'impact qui se détend et vient pousser l'eau.

Sur la photo de Google Earth, on voit la zone de dévastation en vert plus clair, le long des rives de la baie.
:coucou: